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NORMANDIE LAITIÈRE Agrial-Eurial : la fusion enfin actée

La fusion aboutira à la création du deuxième groupe coopératif laitier français derrière Sodiaal. Ici, la fromagerie HCI d'Eurial, à Herbignac (Loire-Atlantique).P. CRONENBERGER

La fusion des activités laitières d'Agrial et d'Eurial aura bien lieu. Mais il reste encore des synergies possibles en région.

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Pour Agrial, c'est mission accomplie. La fusion avec Eurial aura bien lieu comme prévu et avec seulement un an de retard, et permettra à sa branche laitière de faire bloc sur le marché européen, avec des perspectives de croissance intéressantes à l'international. Dès juin 2016, sous réserve de l'obtention de l'agrément de l'Autorité de la concurrence, la fusion aboutira à la création du deuxième groupe coopératif laitier français derrière Sodiaal, réunissant 2,7 milliards de litres de lait de collecte, pour un chiffre d'affaires de 2,3 Mds€. Avant cela, Eurial sera désigné dès l'automne 2015, comme l'entité mère des deux branches.

Eviter la concurrence locale

La messe n'est pas dite pour autant sur le territoire historique d'Agrial en Basse-Normandie. Le 26 juin, quelques jours avant l'annonce (le 1er juillet) de la fusion d'Agrial et d'Eurial, Jean-François Fortin, DG des Maîtres laitiers du Cotentin, évoquait le projet d'une fusion des trois coops laitières de la région, pointant ainsi des velléités de rapprochement avec la branche lait d'Agrial, et la coopérative Isigny-Sainte-Mère. « Il y a un débat à mener sur les synergies possibles et sur ce que peut apporter une synergie totale. Nous partageons les uns et les autres des productions similaires et qui entrent en concurrence », insiste Jean-François Fortin. Des réflexions auraient bien été menées, avec semble-t-il des points d'accroche autour du mode de gouvernance.

Camille Michel

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